Le dispositif scénographique de Trépasse est évolutif au fil des jours...

vendredi 13 février 2009

Les premiers jours





Entresort / une rue (Implantation principale)
scéno 1


Le dispositif scénographique modulable de “Trépasse” est destiné à des espaces urbains piétonniers (type quartier semi résidentiels). Dix caisses en bois constituent la scénographie d’implantation principale dans une rue à fréquentation moyenne à proximité d’une place.

Selon les évènements qui ponctuent la journée, cet espace est traversé par les « habitants-passants » à la manière d’un entresort. (écoute de récits de rêves à travers les parois le 3ème jours avec les Gardiens) Cet espace de circulation est aussi parfois brièvement fermé durant les temps forts journaliers (lecture, exercices corporels des Gardiens / 3 temps forts de 15mn : matin / début et fin de journée) puis livré à la curiosité des passants lorsque les Gardiens déplacent les cinq caisses vides à la recherche des Dormeurs en fuite, endormis dans un rayon proche. En fin de journée, les caisses vides reviennent toujours à leur emplacement, tandis que les cinq autres encore closes s’éclairent de l’intérieur à la nuit tombée laissant entrevoir par leurs hublots les Dormeurs emballés de tissus blanc. Représentation allégorique de la mort, le dispositif présuppose qu'ici le défunt persiste à se lever quand peu à peu des objets usuels du quotidien au pied de la caisse tendent vers une forme d'interprétation et narration libre du passant. chaussures, paillasson... objets usuels du quotidien bousculent progressivement notre rapport au Grand Sommeil.

7ème jour.



l’Inventaire / une place (Le final)
scéno 2

Le dernier jour (7ème jour), pour l’Inventaire les dix caisses sont rassemblées en matinée par les Gardiens sur une place proche pour former progressivement un espace scénique clos à 360° où le public assistent à l’extérieur du cercle (180°) au jugement des 5 Dormeurs retrouvés. L’espace fermé est finalement rompu à la fin lorsque les Gardiens s’affranchissent du Passeur et démontent les parois des caisses. Une seule restera; celle du passeur pour une dernière déambulation avant de disparaître dans une rue.